
Pourquoi une entreprise existe vraiment
Découvrez pourquoi une entreprise existe vraiment et comment sa mission guide ses décisions, sa croissance et son impact sur la société.
Le 13/12/2025 par Doriane D.
Quel est le but de l’entreprise ? La réponse semble évidente : créer de la richesse. Pourtant, derrière cette évidence apparente se cache une réalité bien plus complexe et évolutive. À l’heure où les attentes sociétales changent, où les enjeux environnementaux s’imposent et où les jeunes générations recherchent du sens au travail, la finalité de l’entreprise ne peut plus se réduire à la seule quête du profit.
Entre cadre juridique, mission économique et responsabilité sociétale, l’entreprise est aujourd’hui poussée à redéfinir sa raison d’être. Pourquoi existe-t-elle réellement ? Pour qui agit-elle ? Et comment sa mission s’inscrit-elle dans un monde en mutation ? Ces questions transforment non seulement la manière dont les entreprises se présentent, mais aussi la façon dont elles sont perçues et évaluées.
Dans cet article, nous explorons les différentes facettes de cette problématique : de la définition juridique de l’entreprise à l’émergence de nouveaux modèles plus durables et engagés. Car comprendre le but réel de l’entreprise, c’est aussi comprendre comment elle peut – et doit – jouer un rôle actif dans la société d’aujourd’hui et de demain.

Comprendre le but de l'entreprise : entre mission économique et cadre juridique
À sa base, le but de l’entreprise est de créer de la valeur. Cette valeur peut prendre plusieurs formes : économique, sociale, ou encore environnementale. Mais avant tout, une entreprise est une entité organisée qui exerce une activité économique dans un cadre juridique défini. Elle peut être individuelle ou constituée sous forme de société (SARL, SAS, SA, etc.).
Sur le plan légal, chaque entreprise doit définir un objet social : c’est-à-dire la nature de son activité. Cet objet est inscrit dans les statuts de l’entreprise et enregistré au registre du commerce. Il fixe les limites de ce que l’entreprise peut légalement faire. Par exemple, une entreprise de conseil en informatique ne pourra pas, sans modification de ses statuts, se lancer dans la restauration.
Mais l’aspect juridique ne suffit pas à saisir la complexité du rôle de l’entreprise. En parallèle, elle poursuit une mission économique : produire des biens ou des services en réponse à une demande, et en tirer un profit. C’est cette logique qui alimente l’innovation, crée de l’emploi et soutient la croissance d’un territoire.
Entre ces deux piliers — la mission économique et le cadre juridique — se joue l’équilibre de l’entreprise. Elle doit respecter la loi, mais aussi s’adapter à un environnement mouvant : attentes sociétales, enjeux climatiques, évolutions technologiques.
En somme, comprendre le but de l’entreprise, c’est reconnaître qu’elle n’est pas qu’un outil de profit. C’est une structure encadrée, mais vivante, qui s’inscrit dans un système plus large. Elle existe pour agir, servir et transformer — tout en respectant les règles du jeu.
Générer du profit, mais pas seulement : les nouvelles dimensions du rôle de l’entreprise
Pendant longtemps, la finalité d’une entreprise semblait se résumer à une équation simple : produire pour vendre et générer des profits. Mais cette vision réductrice s'efface peu à peu, laissant place à une conception plus large, plus humaine, plus responsable.
Aujourd’hui, une entreprise ne se contente plus de créer de la valeur économique. Elle est aussi attendue sur d’autres terrains : environnemental, social, sociétal. Les clients, les collaborateurs et même les investisseurs exigent davantage qu’un simple retour sur investissement. Ils veulent comprendre ce que l’entreprise apporte au monde.
Cette transformation s’incarne dans plusieurs dimensions concrètes :
- L’impact social : favoriser l’inclusion, améliorer les conditions de travail, contribuer à l’égalité des chances.
- L’impact environnemental : réduire son empreinte carbone, repenser ses modes de production, s’engager dans la transition écologique.
- Le rôle territorial : soutenir l’économie locale, créer de l’emploi, revitaliser des zones en difficulté.
Ces nouvelles attentes ne sont plus marginales. Elles redéfinissent la performance : une entreprise est désormais jugée autant sur sa rentabilité que sur sa contribution au bien commun. Ignorer cela, c’est prendre le risque de perdre la confiance de ses parties prenantes… et donc sa compétitivité.
En bref, le profit reste essentiel — il est le moteur de la pérennité — mais il devient inséparable d’une responsabilité élargie. Car aujourd’hui, la vraie richesse d’une entreprise ne se mesure pas qu’en euros, mais aussi en impact.
De l’objet social à la raison d’être : comment les entreprises redéfinissent leur finalité
Longtemps cantonnée à son objet social, une entreprise se définissait principalement par son activité économique, inscrite noir sur blanc dans ses statuts. Ce cadre juridique indiquait ce que l’entreprise faisait, mais rarement pourquoi elle le faisait. Or, dans un monde en quête de sens, cette distinction devient essentielle.
Depuis quelques années, une nouvelle notion émerge : celle de la raison d’être. Introduite dans le droit français par la loi Pacte de 2019, la raison d’être va au-delà de l’objet social. Elle exprime la finalité que l’entreprise se donne, son rôle dans la société, et la manière dont elle entend contribuer au bien commun.
Concrètement, cela se traduit par des entreprises qui rédigent une déclaration claire sur leur impact souhaité, social, environnemental ou humain. Par exemple :
- Une entreprise de transport ne se contente plus de "fournir des solutions de mobilité", mais peut revendiquer "faciliter les déplacements durables pour tous".
- Un fabricant de vêtements peut afficher comme raison d’être "réconcilier mode et responsabilité sociale".
Cette évolution n’est pas seulement symbolique. Elle influence les décisions stratégiques, les politiques internes, et la relation avec les parties prenantes. Elle permet aussi d’aligner les collaborateurs autour d’un projet porteur de sens.
Passer de l’objet social à la raison d’être, c’est accepter que l’entreprise ne soit pas seulement un acteur économique, mais aussi un acteur social. C’est affirmer qu’au-delà du profit, l’entreprise a une mission. Et dans un monde où l’engagement devient un critère de confiance, cette redéfinition peut faire toute la différence.
En définitive, quel est le but de l’entreprise ? Il ne se limite plus à la seule création de valeur économique pour ses actionnaires. Si la recherche de profit demeure une nécessité pour assurer sa pérennité, l’entreprise moderne est désormais perçue comme un acteur engagé au sein de la société. Elle porte une mission plus large : contribuer au bien commun, innover de manière responsable et s’inscrire dans une logique de développement durable.
Qu’il s’agisse de repenser son objet social ou d’affirmer une raison d’être claire, l’entreprise se redéfinit dans un écosystème où attentes citoyennes, exigences réglementaires et enjeux environnementaux convergent. En assumant pleinement cette évolution, elle renforce sa légitimité, sa performance durable et sa capacité à mobiliser talents, clients et partenaires autour d’un projet porteur de sens.

Crédits photo : Getty Images / JS. Moreno
Doriane D.

Devenir cuisinier à domicile est une excellente opportunité pour les passionnés de cuisine et pour ceux qui cherchent à exercer une profession indépendante et à leur compte. En tant que...

Détail des activités et du code NAF 55 (Hébergement)

Découvrez à quel moment vous pouvez débuter votre activité après avoir déclaré votre statut d'auto-entrepreneur et évitez les erreurs courantes.

Tout ce que vous devez savoir sur les formulaires CERFA pour lancer, gérer et clôturer votre auto-entreprise.

Apprenez les étapes clés pour devenir game designer indépendant. Découvrez comment allier passion du jeu vidéo et entrepreneuriat avec succès.

Détail des activités et du code NAF 96 (Autres services personnels)
Restez informé de nos dernières actualités et bons plans en vous inscrivant à notre newsletter








