
Qui peut vraiment devenir auto-entrepreneur ?
Découvrez quelles conditions remplir pour devenir auto-entrepreneur et lancez votre activité facilement grâce à notre guide clair et à jour.
Le 04/07/2025 par Alex D.
Le statut d’auto-entrepreneur, devenu synonyme de liberté professionnelle et de simplicité administrative, attire chaque année des milliers de Français en quête d’indépendance. Mais qui a réellement le droit d’être auto-entrepreneur ? Peut-on se lancer sans diplôme, en étant étudiant, retraité ou même étranger ? Ce régime accessible n’est pourtant pas ouvert à tous, et certaines règles, souvent méconnues, peuvent rapidement freiner les ambitions des futurs créateurs d’activité.
Avant de se lancer, il est essentiel de connaître les conditions personnelles à remplir, les types d'activités autorisées ou interdites dans ce cadre, ainsi que les limites administratives et fiscales à respecter. Dans cet article, nous faisons le point, de manière claire et complète, sur les critères d’éligibilité au régime auto-entrepreneur. Un guide indispensable pour savoir si vous pouvez — ou non — rejoindre les rangs des travailleurs indépendants sous ce statut simplifié.
Le régime auto-entrepreneur séduit chaque année des milliers de Français en quête de liberté professionnelle, de revenus complémentaires ou d’un projet de reconversion. Accessible, simplifié et souple, il semble ouvert à tous… mais l’est-il vraiment ? Qui a le droit d’être auto-entrepreneur en France ? La réponse ne va pas de soi et dépend de plusieurs critères souvent méconnus.
Nationalité, âge, situation professionnelle ou encore nature de l’activité envisagée : certains profils sont éligibles, d’autres non. En parallèle, le régime impose des règles précises en matière d’activités autorisées, de plafonds de chiffre d’affaires et de gestion administrative. Ne pas les connaître peut entraîner des erreurs coûteuses, voire une radiation. Avant de se lancer, il est donc crucial de bien comprendre si l’on coche toutes les cases.
Dans cet article, nous vous aidons à faire le point clairement sur les conditions à remplir, les activités concernées et les obligations à respecter pour exercer en toute légalité sous le statut d’auto-entrepreneur. Une lecture indispensable pour savoir si ce régime est fait pour vous… ou non.

Quelles sont les conditions personnelles pour devenir auto-entrepreneur ?
Le statut d’auto-entrepreneur est accessible à une grande diversité de profils, mais certaines conditions personnelles doivent être respectées. La première est simple : il faut être majeur, ou mineur émancipé. Inutile d’avoir un diplôme spécifique ou une expérience professionnelle préalable pour se lancer — le régime est conçu pour être accessible.
Bonne nouvelle : la nationalité française n’est pas requise. Les ressortissants étrangers peuvent devenir auto-entrepreneurs à condition de résider légalement en France et de détenir un titre de séjour autorisant l’exercice d’une activité indépendante. Ce point est crucial : sans cette mention explicite sur le titre de séjour, l’inscription sera refusée.
Autre avantage majeur du régime : il est compatible avec de nombreuses situations personnelles.
- Salariés : vous pouvez cumuler emploi et activité indépendante, sous réserve de ne pas enfreindre une clause de non-concurrence ou d’exclusivité dans votre contrat.
- Étudiants : parfait pour tester un projet ou gagner un revenu complémentaire.
- Retraités : un excellent moyen de rester actif tout en arrondissant ses fins de mois.
- Demandeurs d’emploi : créer sa micro-entreprise peut coexister avec certaines aides comme l’ARE ou l’ACRE.
En résumé, toute personne majeure résidant légalement en France, avec ou sans activité principale, peut devenir auto-entrepreneur si elle respecte les conditions administratives. Ce régime est pensé pour être simple, souple et ouvert à tous ceux qui souhaitent entreprendre sans se noyer dans la paperasse.
Quelles activités sont autorisées ou exclues du régime auto-entrepreneur ?
Activités compatibles avec le statut d’auto-entrepreneur
Le régime auto-entrepreneur s’adapte à un large éventail d’activités, tant qu’elles ne relèvent pas d’une réglementation trop stricte. En pratique, trois grandes catégories sont autorisées :
- Les activités commerciales : vente de biens, de denrées alimentaires ou de marchandises (boutique en ligne, vente sur les marchés, dropshipping, etc.).
- Les prestations artisanales : coiffure, plomberie, réparation, esthétique, boulangerie... Ces activités nécessitent parfois une qualification ou une expérience professionnelle.
- Les professions libérales non réglementées : consultant, coach, graphiste, traducteur, rédacteur web, développeur freelance, etc.
Ces activités peuvent être exercées en complément d’un emploi salarié, pendant les études ou à la retraite. C’est l’un des atouts majeurs de ce régime : sa flexibilité.
Activités exclues du régime auto-entrepreneur
Mais attention, tout n’est pas permis. Certaines professions sont exclues du régime micro-entrepreneur pour des raisons juridiques ou fiscales :
- Les professions réglementées : médecins, avocats, notaires, architectes, experts-comptables… Ces métiers exigent une inscription à un ordre professionnel et obéissent à des règles strictes incompatibles avec le régime simplifié.
- Les activités agricoles relevant de la MSA (Mutualité Sociale Agricole).
- Les activités artistiques rémunérées par droits d’auteur : écrivains, musiciens, photographes dont les revenus dépendent des sociétés d’auteur (comme la SACEM ou l’ADAGP).
- Les opérations immobilières soumises à la TVA immobilière : marchand de biens, agent immobilier indépendant, etc.
Avant de se lancer, il est donc essentiel de vérifier si l’activité envisagée est bien compatible avec le régime auto-entrepreneur. Cela évite les mauvaises surprises lors de l’immatriculation ou en cas de contrôle.
Quelles obligations administratives et limites financières faut-il respecter ?
Formalités à accomplir pour devenir auto-entrepreneur
Le régime auto-entrepreneur séduit par sa simplicité, mais il impose tout de même quelques démarches essentielles. L'inscription se fait en ligne, gratuitement, via le site officiel de l’Urssaf ou le guichet unique des formalités. Vous devrez fournir une pièce d’identité, préciser votre activité et votre lieu d’exercice. Selon votre activité (artisanale notamment), un stage de préparation à l’installation peut être obligatoire, sauf dispense.
Une fois inscrit, vous recevez un numéro SIRET, indispensable pour exercer légalement. Il faudra également ouvrir un compte bancaire dédié si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives.
Obligations comptables et déclaratives
Pas besoin de comptabilité complexe, mais certaines règles doivent être respectées :
- Tenir un livre des recettes chronologique (et un registre des achats pour les activités commerciales).
- Émettre des factures conformes avec mentions obligatoires.
- Déclarer votre chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre, même s’il est nul.
Le paiement des cotisations sociales se fait en pourcentage du chiffre d’affaires. Vous pouvez aussi opter pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu si vos revenus le permettent.
Plafonds de chiffre d'affaires à respecter
Le statut auto-entrepreneur reste valable tant que vous ne dépassez pas certains seuils annuels :
- 188 700 € pour les activités de vente de marchandises ou d’hébergement (en 2024).
- 77 700 € pour les prestations de services et professions libérales.
Un dépassement deux années de suite vous fait sortir du régime. Il est donc crucial de suivre régulièrement votre évolution pour anticiper un éventuel changement de statut.
En définitive, qui a le droit d'être auto-entrepreneur ? Toute personne majeure, résidant en France, qu’elle soit salariée, étudiante, retraitée ou demandeuse d’emploi, peut prétendre à ce régime simplifié, à condition de respecter les critères d’éligibilité. Il est essentiel de vérifier que l’activité envisagée est compatible avec le statut, que ce soit en termes de nature (commerciale, artisanale ou libérale) ou de seuils de chiffre d’affaires.
Le régime de l’auto-entrepreneur reste une excellente porte d’entrée dans l’entrepreneuriat, mais il impose une rigueur administrative minimale et le respect de plafonds précis. Être auto-entrepreneur, ce n’est pas simplement exercer une activité indépendante, c’est aussi choisir un cadre légal adapté, souple mais encadré. Avant de se lancer, mieux vaut donc s’assurer de remplir toutes les conditions, pour construire une activité pérenne et conforme.

Crédits photo : Shutterstock / T. Huet

Alex D.

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